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La casquette : L'ultime accessoire streetwear

Si vous êtes amateur du style streetwear, vous vous êtes surement déjà habillé d’une casquette. Si cela n’était pas fréquent, il y a quelques siècles, la casquette est aujourd’hui un élément indissociable du streetwear. Alors que nous dit l’histoire à propos de la casquette ?

casquette streetwear tenshi

Une histoire qui remonte loin dans le passé

Le couvre-chef était autrefois utilisé non seulement pour la mode, mais aussi pour son utilité. L’histoire raconte que le premier couvre-chef fut utilisé il y a très longtemps par les hommes ayant existé il y a 18 000 ans. À cette époque, ils se seraient servi de queues d’écureuil pour se couvrir la tête. Cette hypothèse a été émise suite à la découverte de la dépouille d’Arene Candide qui gisait près de la vertèbre caudale de l’écureuil. De plus, l’usage du couvre-chef remonterait jusqu’à l’époque du Cro-Magnon. Qu’il s’agisse du squelette retrouvé en Italie ou de l’hypothèse de Cro-Magnon, aucune preuve formelle n’apporte une confirmation indéniable.

Le couvre-chef a été utilisé dans l’antiquité pour distinguer les personnes de différents rangs sociaux. C’était un bonnet fait de cuir ou de laine connu sous le nom de pilos. Non seulement utiliser dans la société pour marquer la noblesse, le pilos symbolisait l’élévation de l’âme des croyants vers les cieux.

Aujourd’hui, la matière de prédilection utilisée dans la fabrication de couvre-chef est le feutre ou la paille. Toutefois, y a longtemps, on utilisait du lin et de laine.

La France a connu l’apparition du béret, l’un des couvre-chefs civils dont la forme rappelle celle d’une casquette. Fabriqué suivant la même technique que la chéchia arabe, le béret aurait vu le jour au Moyen-Âge. En ce qui concerne le couvre-chef militaire, on parlera du shako qui lui est similaire à tous points de vue. Plusieurs armées françaises ont adopté le shako durant le 19e siècle.

Le port du couvre-chef connut une période de crise durant laquelle elle fut interdite à tout homme âgé de plus de 6 ans. Cette loi fut votée en Angleterre autour des années 1571, mais faisait exception particulière pour les aristocrates. Un non-respect de cette loi est sanctionné d’une amende s’élevant à 17 pence. Au cours des années, pendant que bourgeois et aristocrates optaient pour des chapeaux de qualité supérieure, la casquette est devenue une icône lors des luttes sociales. La casquette reviendra plus tard pour mieux impacter.

Année 1895 en Angleterre, la casquette sera mise en mauvaise posture après son apparition sur l’affiche de campagne du premier président de Labour party. Cet homme politique n’en ressortira qu’avec de mauvais avis de la Chambre des communes. Ceci fut un tournant décisif dans l’évolution du port de la casquette.

Un tournant décisif du port de la casquette

 Le 19e siècle sera le théâtre de l’expansion du port de la casquette chez tous types d’ouvriers. La casquette est devenue le symbole des ouvriers qui l’associaient à tous types d’uniformes. Cette expansion a été remarquée chez les cheminots, les chefs de trains, les chauffeurs, les vendeurs de journaux. Absolument tous les ouvriers s’étaient adonnés au port de la casquette. Toutefois, la mode citadine ne sera impactée que plus tard.

la casquette d'ouvrier

À cette époque, la casquette était utilisée strictement dans un cadre professionnel. Policiers, militaires, ouvriers, la casquette était devenue un accessoire de travail. Si vous connaissez le célèbre inspecteur Sherlock Holmes, vous aurez remarqué la présence d’une casquette faute de tweed beige très raffiné contrairement à la casquette ordinaire faite en laine cardée et flexible. Les années 1984 ont connu en France l’adoption de la casquette plate pour la police nationale.

Également connu sous l’appellation gavroche, ce couvre-chef est une casquette d’origine irlandaise populaire pour être le symbole du titi parisien. Le titi parisien est une expression utilisée pour s’adresser à un enfant déluré, dégourdi et farceur ayant une connaissance approfondie de la ville. Francisque Poulbot donna son nom à la gavroche grâce à son illustration des titis parisiens. On utilise alors « casquette Poulbot » afin de désigner le gavroche. Dans certains pays d’Europe tels que l’Allemagne, la Belgique et le Royaume-Uni, le gavroche est devenu un véritable symbole pour reconnaitre les écoliers et les étudiants. 

Au 19e siècle, une variante du gavroche voit le jour. Avec une visière de petite taille et un aspect faiblement bombé, le gavroche devient populaire dans la partie Nord de l’Amérique et en Europe. C’est d’ailleurs son arrivée en Amérique qui permettra l’ascension de la casquette. Elle sera d’abord adoptée par les newboys, couramment, les vendeurs de journaux. Ensuite, la classe ouvrière américaine l’adopte pour marquer la révolte.

casquette de baseball

Toutefois, cela ne servira pas grandement à l’entrée de la casquette dans le domaine de la mode. Il faudra attendre 1930 pour que la casquette soit adoptée par un sport en plein essor : le baseball. Ce fut l’ambassadeur qui porta la casquette au-delà des frontières.

La casquette, le symbole du baseball

Dotée d’une visière bombée et marquée à l’effigie des équipes de baseball de la Major League, la casquette est devenue populaire à travers le monde. Babe Ruth, grâce à son talent immense a conquis les cœurs de millions de fans et a également participé à la popularité de la casquette entre 1910 et 1930. Rappelons que le baseball n’imposait pas le port de la casquette, mais cela s’est imposé tout seul. En effet, la casquette est devenue indispensable pour faire face aux rayons de soleil qui pourraient devenir très gênants pour celui qui veut attraper la balle. Aujourd’hui la casquette est indéniablement une composante essentielle du costume du joueur.

Les casquettes utilisées en baseball sont inspirées du modèle de Sherlock Holmes et ont été faites à partir de la laine et du cuir pour la visière.

 Les Tigres de Détroit sont les premiers à avoir imprimé leur écusson, un tigre de couleur orange en pleine course, sur la casquette. Ce premier pas fut réalisé en 1901 pour le plus grand bonheur des fans. Il faudra attendre 1903 pour assister à des améliorations en termes de qualité de la casquette. La visière a été renforcée et ensuite allongée à partir de 1920. La marque New Era s’engagea auprès des Indians de Cleveland à partir de 1934 pour leur fournir des casquettes de qualité.

Au cours des années 1940, la forme de la casquette a connu des modifications. Cette fois-ci, c’était la couronne. Elle a pris du volume, mais son utilisation et la manière dont elle est perçue ont beaucoup évolué.

Environ dix ans après les équipes de baseball, les groupes agricoles ont pris conscience de l’importance de la casquette et l’exploitent à des fins publicitaires. Exactement comme les équipes de baseball, les groupes agricoles imposent leur logos sur les casquettes. Cette pratique connaîtra un succès énorme au cours de 1970 et de 1980.

Vu son développement, la casquette s’est imposée non seulement dans la vie de tous les jours, mais aussi dans les garde-robes. Cela n’a pas manqué d’impacter le cinéma et la télévision qui font aujourd’hui de la casquette un accessoire qui va bien au-delà du symbole de la classe ouvrière. Plusieurs stars font des apparitions sur des tournages équipés de la casquette. Nous pouvons citer Tom Cruise durant le tournage de Top Gun et Tom Selleck durant le tournage de Magnum et Mac Gyver ; pour ne citer que ceux-là. En France, Brigitte Bardot met en avant le port de la casquette au sein de la gent féminine.

Plusieurs modèles de casquette streetwear

La casquette est donc totalement imprégnée dans la mode et son impact est grandissant. Le streetwear a également été impacté par l’incursion de la casquette à travers le hip-hop. Au cours de 1980, la casquette connaît donc un essor au même moment que le rap. On assiste donc à l’arrivée de Tupac, Dr Dre et autres. Ici encore la marque New Era s’impose.

La casquette streetwear existe en différents modèles :

La fitted

Ce modèle avec visière plate créé en 1954 est utilisé majoritairement dans le baseball. Les casquettes fitted sont conçues sur mesure. Le prototype des casquettes fitted est le modèle 5950 créé par New Era idéalement pour les joueurs de la Major League Baseball. New Era en a fait son produit phare toute l’année 1978. À l’époque, due au confort de la casquette, la fitted fut la première à rejoindre les garde-robes. Étant donné que cette casquette est conçue sur mesure, elle ne correspondra pas forcément à tout le monde, néanmoins beaucoup de personnes y trouveront leurs comptes.

Le snapback

Il s’agit de l’une des améliorations de la casquette qui dispose d’un snap à l’arrière. Cela permettrait de serrer ou relâcher le serrage au souhait. La visière dans ce cas-ci est plate et s’adapte très bien au style streetwear. C’est l’un des modèles les plus usités dans le monde du hip-hop et du rap.

La strapback

Ce modèle est identique à la casquette snapback qui possède un snap à l’arrière pour régler le serrage. Toutefois, la strapback est différente de la snapback en un seul et unique point. Le snap est remplacé par une lanière qui peut être en cuir ou parfois du scratch.

La casquette sans visière

casquette sans visière

Également dénommée « bonnet docker », la casquette sans visière a vu le jour au sein de la classe des ouvriers.

En effet, les dockers sont des personnes travaillant au port, dont le travail premier est de charger et décharger les bateaux. On les connaît aussi sous le nom de débardeurs. Ces ouvriers passent la majeure partie de leur temps sur les bateaux avec le froid, l’humidité et le vent. Dans ces conditions, il est évident qu’une visière serait de trop. C’est ainsi qu’est née la casquette sans visière.

Le bonnet docker va alors quitter le port pour s’épandre a toutes les classes ouvrières autour de 1950. Le bonnet docker va impacter non seulement la classe ouvrière, mais aussi le monde musical. On assiste à l’adoption du style bonnet docker par de célèbres groupes tels que The Monkeys et Mike Nesmith dès les années 1960. Le bonnet docker va donc connaître un essor fulgurant non seulement chez les adolescents, mais aussi chez les adultes.

Ce bonnet est caractérisé essentiellement par son rebord de grande taille et une calotte arrondie et de petite taille. Le revers est facilement remarquable à cause des longues heures à la tâche que les ouvriers passaient dans la sueur. Le bonnet donc a ensuite gagné le cœur des skateurs et des rappeurs pour enfin prendre une place de choix dans nos garde-robes. Aujourd’hui encore, le bonnet docker fait la une qu’il s’agisse du modèle multicolore ou du modèle sobre. 

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